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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 13:38

Polymorphisme nucléique 

Ces modifications d'un polypeptide sont héréditaires, elles doivent donc avoir leur origine dans le génome des sujets présentant le phénotype mutant. Il existe une relation directe entre ADN et protéine (voir l'introduction : transcription et traduction). 

type de pic015.gifglobine

sauvage

Saint Mandé

acide aminé 102

Asn

Tyr

codons ARNm

AAU/C

UAU/C

                 brin transcrit
triplet ADN
                 brin non transcrit

TTA/G

AAT/C

ATA/G

TAT/C

 

Origine du polymorphisme du nombre de copies

La présence de plusieurs copies de même gènes dans le génome est due à des événements de duplication de gènes, qui peuvent affecter un gène, quelques gènes, ou l'intégralité du génome. La variabilité du nombre de copies d'un gène au sein d'une même espèce est en général due à des évènements de duplication (regroupement dans une même génération chromosomique de gènes dupliqués en tandem) et délétion locales (c'est-à-dire d'un ou de quelques gènes), souvent suite à un enjambement inégal.

 

Importance quantitative

Cette forme de polymorphisme, découverte récemment, constitue une part importance de la variabilité individuelle au sein des espèces. Ainsi, plus de 12% du génome humain serait concerné par le polymorphisme de nombre de copies géniques1. Le polymorphisme du nombre de copies semblerait aussi important que le polymorphisme nucléotidique.

 

Variabilité du nombre de copies et évolution

Le nombre de copies d'un gène peut être soumis à la sélection. En effet, le nombre de copies modifie la quantité de protéines produites dans une cellule. L'augmentation ou la diminution du nombre de copie peut donc être sélectionnée au sein d'une espèce ou d'une population en fonction des contraintes environnementales. Ainsi, on observe une augmentation du nombre moyen de copies de Amy1 (gène codant la protéine AMY1, une enzyme salivaire responsable de la dégradation de l'amidon) dans les populations humaines ayant un régime plus riche en amidon. Il semblerait que cette augmentation ait été le fruit de la sélection2.

Vous avez vu en biochimie que l'ADN se réplique de façon semiconservative : une molécule double brin en donne deux identiques par le jeu de la complémentarité des bases. Cette réplication est assurée par un système enzymatique hautement fiable puisque l'ADN polymérase possède une activité de relecture due à son action 3'-5' nucléasique

pic001.jpg 

Propriétés de l'ADN polymérase I de Escherichia coli.

Chez les mammifères, l'ADN polymérase peut avoir une fréquence d'erreurs qui tombe jusqu'à 10

pic002.gif 

 Activité de relecture de l'ADN polymérase.

Si des individus d'une population présentent des différences ce peut être pour deux raisons.

  • Ils sont dans des milieux un peu différents qui ont interagi différemment avec les différentes sous populations. Cette hypothèse ne rend pas compte des différences observées entre membres d'une même sous population qui ont le même mode de vie et le même habitat.
  • Dans ce cas on doit faire l'hypothèse que les différences observées sont dues à des différences dans le génome.

Une population s'est développée à partir d'un nombre modeste d'individus. Il a fallu de très nombreux cycles de réplication d'ADN pour augmenter le nombre d'individus de génération en génération. Même si la fréquence des erreurs de l'ADN polymérase est infime à l'échelle d'une cellule, sur une population d'êtres multicellulaires et sur de nombreuses générations, l'accumulation de ces erreurs devient notable.

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 21:05

 


L’ail ou allium sativum est une plante appartenant à la famille des alliacées. Originaire du continent asiatique, cette plante qui produit  un précieux bulbe est entrée dans la consommation depuis des millénaires du fait de  ses valeurs nutritives, sanitaires, phytosataires et même spirituelles. Il est cultivable en côte d’ivoire, et en générale se développe plus aisément dans la région des savanes. Voici ici son itinéraire

   

   Les différentes variétés de l’ail

En Afrique subsaharienne, il est recommandé de prendre les variétés « Egypte 5 » ou encire le type « Jamaïque ». L’idéal c’est d’avoir des bulbes de calibres supérieurs à 45mm et des poids moyens de caïeux ou gousses à planter supérieurs à 4 grammes.

L’égoussage se fait manuellement juste devant la plantation. Choisir les gousses saines et bien formées et éliminer systématiquement ceux qui sont blessés ou plus petits.

 


    Besoin en lumière

L’ail est une plante héliophile, il a besoin d’une température élevée. Il aime beaucoup le soleil. (Température 25 à 30°).

   Besoin en eau

La culture de l’ail ne nécessite pas une grande pluviométrie. Elle a besoin d’une pluviométrie autour de  600mm d’eau.

   Facteur édaphique

Le sol devant accueillir la culture de l’ail doit être léger, bien drainé, riche en matière organique et posséder une bonne capacité à retenir les éléments nutritifs ainsi que l’humidité. Les sols lourds ne sont pas recommandés puisqu’elles on tendance à durcir lors des périodes sèches et à limiter l’expansion des bulbes qui prennent une forme irrégulière.

 

  Les différentes étapes pour la culture de l’ail 

     Préparation du terrain

  Préparation du sol

-         Défrichement manuel : il consiste à mettre le terrain à nu avec la machette, la daba, la houe…

-         Défrichement mécanisé : consiste à mettre le terrain à nu avec des machines.

 

Labour

La culture de l’ai nécessite un labour léger qui consiste à faire retourner la terre et la morceler pour favoriser la pénétration des racines.son objectif est d’améliorer la surface culturale.

 Pulvérisation

Il consiste à émietter le sol.

 le semis

Ils sont manipulés et peuvent et peuvent être plantés dans le sol directement. Il suffit d’égousser les bulbes délicatement et de sélectionner les gousses de bonnes tailles, dures, pas desséchées, sans trace de coups, de nuldiou ou de décoloration. Il est important de séparer les gousses justes avant car elles se conservent moins bien une fois détachées.

         Entretien

Pour prévenir les mauvaises herbes et limiter l’évaporation, veillez à ce que les plans d’ail reçoivent de l’eau régulièrement et en petite quantité. Une irrigation régulière est importante to au long de la saison de végétation car l’ai est sensible au manque d’eau surtout au moment de la formation du bulbe. Procéder de préférence le matin afin de laisser le temps aux feuillages de sécher avant la tombée de la nuit.

Les irrigations doivent cesser à l’approche de la récolte afin de réduire le risque de détérioration des bulbes et d’apparition de taches sur les feuilles extérieures formant la graine du bulbe. En cas de menace sur la culture, utiliser des insecticides et des  frigicides à base de cuivre. L’un des problèmes de l’ail c’est qu’il résiste mal à la concurrence de mauvaises herbes. Il est donc impératif de désherber. Pour cela, il faut biner régulièrement tout en faisant attention à la base racinaire qui est très fragile car superficielle. Le mieux, c’est de faire un paillage (recouvrir le sol de paille pour éviter de faire pousser les mauvaises herbes) en lieu et place du binage.

 Fertilisation

L’ail a besoin d’azote, de potassium et de phosphore. Faire donc un apport d’engrais NPK plusieurs fois pendant la croissance. Mais, on peut utiliser de l’engrais biologique qui est plus approprié par un production optimale.

Fertiliser avec un engrais bio riche en azote une première fois au mois de mars puis une deuxième fois dans le mois de mai

      Maladies et ravageurs de l’ail

3.1- La teigne

Papillon dont la larve attaque le bulbe qui finit par pourrir. Effectuer une récolte précoce et rotation longue si vous avez eu un précédent. Vous pouvez mettre en place des pièges à phénomènes, mais ca peut etre à double tranchant car cela attirera des teignes vers votre jardin et les autres cultures dont il est friand.

 La rouille

Les feuilles sont piquetées de taches orangées. Eliminez les pieds malades et cultivez une plante d’une autre famille sur l’emplacement.

3.3- Le mildiou

Apparition des taches noires a l’extrémité des feuilles et sur les tiges, de moisissure blanche sur la face inferieure des feuilles. Traitement préventif au purin d’ortie et arrachage systématique des plantes infectées.

 

Récolte et commercialisation

1-    Récolte

La récolte ne se fait qu’après le jaunissement des feuilles. Selon les variétés, la maturité est atteinte entre 18 semaines (4,5mois) et 27 semaines (5,5mois) après la plantation. Attention, la surmaturité provoque l’éclatement des têtes d’ail devenant alors non commercialisables. En condition biologique, le rendement de l’ail est de 5kg pour 10m² de terre cultivable soit 5 tonnes à l’hectare.  On peut également récolter de façon précoce l’ail vert au mois de mai, mais sans possibilité de longue conservation. Récolter trop tôt le bulbe sera petit, récolter trop tard, le bulbe aura commencé sa division, se conservera moins bien. Attention aux été pluvieux  car trop d’eau peut entrainer des maladies. Il peut alors être préférable de récolter avant la maturité totale. La récolte se fait à la main avec un outil à la main pour déterrer partiellement autour du plan. Faites attention de ne pas abîmer les bulbes qui ne pourront alors pas se conserver. On fait ensuite sécher à l’abri de la pluie les bulbes et  on les conserve dans un endroit sec à l’abri du froid.

 

 

  

Il est fort de constater que la culture de l’ail connait un engouement en côte d’ivoire et occupe une part importante dans le développement économique et agricole du pays. Aujourd’hui, la culture de l’ail s’étend dans le centre et même vers le nord du pays.

Cette culture est confrontée à de nombreux obstacles qui sont en outres :

-         La non maîtrise des itinéraires techniques.

-         La forte pression parasitaire

-         La mauvaise utilisation des pesticides dans la maraichère péri-urbaine avec des risques pour l’homme (rendu) et l’environnement (pollution)

-         Absence d’unité de transformation

-         Absence de projet de développement.

Face à ces obstacles, les nouvelles orientations proposées par le plan directeur horticole pour relever le secteur maraicher sont :

-         Réhabiliter les anciens périmètres de maraichère de l’ex-SODEFEL et les rétrocéder aux secteurs  privés.

-         Mettre en place les infrastructures de production (barrage, forage, baffons aménagés, système d’irrigation).

-         Créer des infrastructures de stockage, de conservation et de commercialisation.

-         Renforcer la capacité des producteurs en aidant à la mise en place et au financement de projets spécifiques.

-         Intégrer ou créer des coopératives.

-         Former les producteurs aux techniques de la culture maraichère et surtout à l’usage sécurisé des pesticides.

-         Améliorer la compétitivité et la qualité des produits.

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