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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 13:23

 

je sooussigné M. Drogba Didier. Je dis merci au bon Dieu pour la coupe qu'il m'a offerte et j'implore son Saint Nom pour qu'il fasse de même pour nous les élephants en can 2013.

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 13:56

Je souhaiterais vous invitter tous à prendre goût du football à travers ce magnifique pénnalty.

Voyons ensemble le meilleur penalty du monde que nous offre roberto lors du match de gala entre...........

 

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 13:20

 Introduction

                                                       

L'exploitation abusive des colonies vont emmener les colonises a poser des revendications après la deuxième mondiale. Ces deux guerres mondiales ont fini  par démystifier, dénitrifier l'homme blanc et à relever la faiblesse  des puissances colonisatrices. Ces revendications vont entrainer la conférence de Brazzaville qui va jouer un rôle important dans le processus de l'accession à l'indépendance de la cote d'ivoire. Cette accession fut riche en événement. Au cœur de cette lutte s'est trouvé un personnage charismatique du nom de Félix Houphouët Boigny dont la vie et la lutte se sont confondues à l'évolution politique, économique et sociale de la Cote d'Ivoire.

 

   I)     LES FACTEURS FAVORABLES A  L’EMANCIPATION

1) Les facteurs externes et internes

a) Les facteurs externes ou exogènes

-   L'influence des deux guerres mondiales.

-  La Cote d'Ivoire a fourni des matières premières, des soldats à la France    pendant les guerres.

-   L'U.R.S.S et les U.S.A condamnent l'action coloniale.

-   L'O.N.U condamne également l'action coloniale et les méthodes puisque le principe de l'ONU est de développer entre les nations des relations  amicales fondé sur le principe de l'égalité de leur droit à disposer d'eux-mêmes.

-   L'attitude de l'église, elle soutient les mouvements d'émancipations car pour elle tous les hommes sont égaux devant Dieu.

 

b) Les facteurs internes ou endogènes

-    L'introduction de nouvelles cultures agricoles (café- cacao).

-     Le commerce de manufactures (Blohon) va entretenir la bourgeoisie.

-   Les mutations sociales, certaines élites de la société africaines ont été forme en Europe, donc devant les injustices de l'administration coloniale, ils vont s'organiser pour revendiquer les traitements meilleurs.

  Les contradictions internes de colonisation.

  L'exploitation des colonies.

   La présence africaine aux parlements européens.

  Les principes coloniaux.

 

2) L'étape de l'espoir

a) La conférence de Brazzaville du 30 janvier au 08 février

 

        Du 30 janvier au 08 févier 1944. Avant la fin de la deuxième guerre mondiale, le Général De  Gaulle regroupe  à Brazzaville  les principaux  administrateurs français. Cette conférence s'engagea à préparer les peuples colonisés à participer aux affaires de leurs pays maïs écarta toute idée d'autonomie, toute possibilité d'évoluer hors du bloc français de l'empire.

 

b)  Les recommandations de conférence

A la conférence de Brazzaville, les participants envisagèrent le  nouveau régime des colonies après la guerre :

-  Celle-ci allait désormais envoyer des députés pour les représenter à
l'assemblée nationale en France.                                 ,

-   On envisageait de créer des assemblées territoriales composées d'européens et d’africains.

-    Le travail forcé devait être supprimé et la liberté du travail rétablit dans un délai de 5 ans.

-    Le développement de l'éducation et de la santé

-   La suppression progressive du code de l'indigénat

-  Création des conseils généraux intégrant des notables africains. Ces facteurs ont emmené les élites de sociétés a créé des syndicats et partis politique qui vont jouer un rôle décisive dans l'accession à l'indépendance de la Côte d'Ivoire.

 

3) Les conséquences de la conférence

        Après la conférence de Brazzaville, les colonies furent déçues car il n'était point question d'autonomie mais d'indépendance c'est le désespoir. Mais en Côte d'Ivoire l'espoir va naître avec l’arrivée du gouverneur André Latrille,  un anticolonialiste et libérale.    

 

II)    L'avènement d'une élite politique

Au lendemain de la conférence de Brazzaville (1944) fut créé le Syndicat Agricole Africain (S.A.A) présidé par ; Houphouët Boigny qui travailla en faveur des travailleurs agricoles et des planteurs africains. Une ordonnance promulguée de 1945 autorisa la formation des partis politiques et syndicats autonomes. Dès lors, la lutte contre la colonisation pris une réelle tournure politique. Ils Furent crées le PDCI, section ivoirienne du RDA (1946), PPCI (1946).

 

        L'EDICE et BDE (1949): une presse africaine critique à l'égard des
autorités coloniale se développa. Enfin en 1946, Félix Houphouët devient
le premier député élu de Côte d'Ivoire.                                   

 

1) Le syndicat agricole africain

Le syndicat agricole africain créé le 10 juillet 1944 et présidé par Félix Houphouët Boigny, les actions du S.A.A ont permis de :

-    Travailler en faveur des ouvriers agricoles et planteurs africains.

-    Supprimer les intermédiaires et filières café-cacao.

-  Obtenir une juste rémunération du café cacao malgré le mécontentement des planteurs européens, le S.A.A se transforme en parti politique à savoir le PDCI – RDA.

 

2) Le PDCI - RDA

L'émanation du S.A.A (Syndicat Agricole Africain) et du P.D.C.I -R.D.A (Parti Démocratique de Cote d'Ivoire) voit le jour 09 Avril 1946 à l'étoile du sud de Treichville. Celui-ci soutient l'action politique de Félix Houphouët Boigny (élu député en octobre 1945). Ce dernier s’apparente au PCF (parti Communiste français) pour arder l'émancipation de la colonie. Par ailleurs le 21 octobre 1946 le RDA (Rassemblement Démocratique Africain) voir le jour à Bamako avec le président Félix Houphouët Boigny et le PDCI en devient une section : désormais l'on dit PDCI-RDA, d'autres partis politique verront le jour en Côte d'Ivoire, il s'agit de :

-    Le PPCI (Partis Progressif de la Cote d'Ivoire) créé en 1946 par Kouamé Benzen et Kacou Aoulou

-    Le BDE (Bloc Démocratique Eburnéen) créé en 1949 par Etienne Djoman

-    Le SFIO (Section Française et Internationale Ouvrier) créé en 1946 par Dignan Bailly, il a existé d'autres partis suite à des émeutes sanglants qui éclatent à Abengourou, André Latrille est démis de ses fonctions et remplacer par le gouverneur Laurent Pechou.

 

3) La lutte de 1947 à 1950

En 1948 le gouverneur Laurent Pechou arrive à la tête de colonie de Côte d'Ivoire avec pour objectif essentiel de briser le P.D.C.I-R.D.A (considérer comme un parti communiste). Ce dernier va donc créer une situation d'instabilité et d'insécurité générale permanente et d'autres incidents qu'il va provoquer. On peut citer :

-   Le 06 février 1949 suite a des bagarres et coup de feu lors du congrès du PDCI-RDA à Treichville, 30 militants du parti sont arrêtés et emprisonnés à Grand Bassam, grève et boycott des produits français.

-   La marche des femmes militantes du RDA sur Grand Bassam pour la libération des militants emprisonnés.

-   Le 25 janvier 1950 tentative d'arrestation du député Houphouët Boigny à domicile à Yamoussoukro

-   Au cours de l'année 1950 plusieurs affrontements militants du RDA et l'administration coloniale dont ceci à Daloa, à Bouaké, a Treichville et Dimbokro (13 morts du cotés RDA.

-   Assassinat du sénateur Biaka Boda dans des circonstances mystérieuses. Du coup Laurent Pechou fait interdire toute activité du PDCI-RDA présenté comme facteur de trouble.

NB : Au total, en 9 ans 6 répression on fait 52 morts et plus 3000 militants du RDA emprisonnés.

 

III)   La collaboration à l'indépendance      

1) La collaboration

Houphouët Boigny en 1951 s'apparente avec le P.C.F (Partis Communiste Française) et se rapproche de l'U.D.S.R (Union Démocratique et Socialiste de Résistance) dirigé par René Steven et François Mitterrand.  Dès lors le PDCI-RDA accepte le pouvoir français retrouve sa liberté de mouvement et d'action :

-   A partir de cet instant, on note François Mitterrand (ministre d'outre mère) à Abidjan et rappelle Laurent Pechou à Paris.

-  En 1956 Houphouët Boigny entre dans le gouvernement de Guy Mollet en temps que ministre d'état.

-    Le 23 juin 1956 Houphouët Boigny participe à l'élaboration de la loi cadre avec Gaston Déferre (ministre des colonies d'outre-mer).

-   L'institution du suffrage universel, le droit de voter dans les colonies

-   Création du conseil du gouvernement

-   Elargissement du pouvoir des assemblées territoriales au plan financier.

-   En Cote d'Ivoire Houphouët Boigny déjà ministre d'état se fera remplacé comme vice président du conseil de gouvernement par Mr Auguste Denise.

La loi cadre met fin à l'esprit fédéraliste et l'affirmation de chaque conseil de gouvernement sur son territoire.

 

2) La communauté franco- africaine

En 1958 le général revient du pouvoir en France et propose la communauté aux africains. La communauté franco africaine est une sorte d'association avec le chef de fil  la France (c'est-à-dire la métropole) et les membres en seraient les colonisés lesquels bénéficiaient d'une certaine autonomie. Et celle-ci ne serra pas imposé mais proposé aux différents leaders africains sous forme de référendum et organisé dans toutes les colonies françaises, seule la Guinée Conakry de Sékou Touré a dit oui.

 

Conclusion

        Apres 70 ans de colonisation, la Cote d'Ivoire accède à son indépendance. Le 29 septembre 1960 elle adhère à l’ONU. Les acteurs de la lutte vont doter la
république d’une loi fondamentale. La population doit manifester l'esprit de la tolérance et agir pour la consolidation de l'unité nationale.        

 

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 17:28

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Introduction

Du fait de son fonctionnement, l'entreprise s'expose aux évaluations de tous ceux avec qui elle est en relation. Pour influencer de manière favorable cette perception, elle communique en direction de ses publics privilégiés : ses clients actuels ou potentiels, ses fournisseurs, ses distributeurs, ses actionnaires, son personnel. Elle peut également communiquer en direction de publics plus éloignés tels que les milieux politiques, les collectivités territoriales, les milieux financiers, etc. L'image donnée à ces différents publics est primordiale pour l'entreprise. Nous procéderons en premier lieu par la définition des éléments clés de notre travail. Ensuite, nous établirons le lien entre l’entreprise et le logotype ainsi son importance par rapport à l’image de l’entreprise.

 

 

I.                  DEFINITION

 

1.     Le logotype

      Le  logo désigne la forme graphique du nom d’une marque ou d’une entreprise, accompagné ou non d’un symbole. C’est la clé de route de l’identité visuelle.

Exemples de logotype :

 

2.     L’image de l’entreprise

L’image d’une entreprise est constituée de l’ensemble des représentations que s’en font les individus, des opinions qu’ils en ont à partir de ce qu’ils perçoivent.

 

3.     La communication                          

C’est l’ensemble des actions visant à transmettre des messages à différents publics (cible) dans le but de modifier leur niveau de connaissance, leurs attitudes et leurs comportements.

II.              TYPOLOGIE ET QUALITE DU LOGOTYPE

 

1.     Typologie

Si la qualité essentielle d’un logo est sans doute son caractère unique, on peut, malgré tout, faire des regroupements. Un logo se présente sous l’une des formes suivantes :

-         Un nom avec une typographie particulière (exemple: Canon)

-         Un nom inscrit dans une forme géométrique (cercle, carré, rectangle etc… exemple : Amstrad)

-         Un nom assortit d’un symbole abstrait (exemple : France Télécom)

-         Un nom assortit d’un symbole beaucoup plus figuratif (exemple : Mammouth)

 

2.     Qualité

Pour jouer le rôle qu'on attend de lui, le logo doit remplir plusieurs conditions. Il doit : 

Être unique                                                                          

Un logo doit attirer l'attention, il doit donc être différent de tous les autres par sa forme, par son symbole, par sa typographie, par ses couleurs. Il n'existe pas de style ou de genres exclusifs de logo réservés à tel secteur d'activité : industrie, services, agro-alimentaire, culture, etc., le bon logo est souvent celui qu'on n'attend pas.

Être mémorisable                                                    

      Des études prouvent que le logo a plus de chances d'être mémorisé s'il déclenche une émotion. C'est pourquoi le logo comporte souvent un symbole figuratif. Il s'agit d'un petit personnage sympathique, d'un animal, d'un fruit, d'une fleur, etc., comme par exemple la pomme multicolore d'Apple, le bonhomme en pneumatiques pour Michelin, la panthère pour NRJ, ou la petite fleur de Yoplait. Ce symbole crée des liens affectifs avec la marque ou l'entreprise, lui permettant ainsi de pénétrer dans l'univers familier du consommateur. 

Être durable                                                                                 

      Le rôle fondamental d'un logo est d'inscrire dans la mémoire collective le signe de reconnaissance d'une marque ou d'une entreprise. Il doit donc s'inscrire dans la durée. Cela suppose une architecture graphique très solide, une pureté de ligne et une précision du trait exceptionnelles. En même temps, le logo traduit une époque, un style. Là réside toute la difficulté du travail du graphiste. Créer un signe qui s'inscrive dans les grandes tendances du moment sans satisfaire aux modes éphémères. Cela lui permettra de fonctionner pendant cinq à dix ans, ce qui correspond à la durée de vie minimum pour un logo.

Être universel 

Parce qu'il est essentiellement graphique, il ne nécessite pas de traduction. Il constitue donc le moyen idéal de communication entre les diverses nationalités. Il doit être pensé dans cette optique. 

Être déclinable                                                               

      Le logo suppose des possibilités d'application sans limites sur tous types de supports : papier à lettres, façades, uniformes professionnels, stylos, fiches de paye, etc. Enfin, le logo doit pouvoir garder sa lisibilité et son impact aussi bien en noir et blanc qu'en couleur, sur une épinglette ou sur une affiche (4x3).

 

III. RELATIONS ENTRE L’ENTREPRISE ET LE LOGOTYPE

Le logotype est, pour l'entreprise, son emblème, l'élément autour duquel elle s'enracine et se rassemble. Il représente la permanence. Pour la marque, sa fonction est sensiblement la même : le logo est son drapeau. Dans les deux cas, le logo représente le concentré le plus bref de la personnalité. Vis-à-vis de l'extérieur, le logo constitue le signe de reconnaissance de l'entreprise ou de la marque. Il est le cachet qui garantit l'origine du produit. La force d'un logo vient de l'alchimie entre la forme et la couleur. Forme et couleur sont en effet des langages universels et innés, contrairement au mot qui implique l'apprentissage de la langue.

IV.L’IMPORTANCE DU LOGOTYPE SUR L’IMAGE DE L’ENTREPRISE

L'image est un système fait de nombreuses facettes en relation les unes avec les autres. Dans l'entreprise, tout est image : l'entreprise elle-même, ses produits, ses marques émettent des signes, des messages qui vont être perçus par les différents publics.

L'entreprise cherche à se faire connaître en communiquant, et plus sa notoriété (pourcentage de personnes connaissant l'entreprise) est bonne, plus en principe elle inspire confiance.

Pour favoriser cette reconnaissance, elle peut faire figurer sur tous ses supports de communication un logotype accompagné ou non d'une signature. Le logotype (ou logo) est la représentation de son nom, accompagné ou non d'un symbole, et il doit évoquer la personnalité de l'entreprise. La signature traduit de manière synthétique la vocation, les valeurs de l'entreprise :

« Philips, c'est déjà demain. » Par ses actions de communication, l'entreprise cherche également à véhiculer l'image qu'elle souhaite donner. Ces actions peuvent porter strictement sur ce qu'est l'entreprise, ses potentialités techniques, humaines, financières. Lorsqu'elles portent sur l'institution, elles traduisent les valeurs auxquelles l'entreprise est attachée (la protection des consommateurs, les contributions au progrès, etc.). Le public destinataire va apprécier la communication en fonction de la qualité des messages, mais aussi des médias utilisés pour leur transmission. Ainsi le prestige lié à la télévision, à certains supports presse va rejaillir sur les annonces qui y sont présentées.

 

 

Conclusion


Au terme de notre étude, nous retenons que le logotype est rattaché à l’image de l’entreprise. Il représente l’identité visuelle de l’entreprise. Pour cela, il doit être conçu avec beaucoup de rigueur et de professionnalisme. Il est l’un des éléments essentiels dans la communication externe de l’entreprise

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 13:38

Polymorphisme nucléique 

Ces modifications d'un polypeptide sont héréditaires, elles doivent donc avoir leur origine dans le génome des sujets présentant le phénotype mutant. Il existe une relation directe entre ADN et protéine (voir l'introduction : transcription et traduction). 

type de pic015.gifglobine

sauvage

Saint Mandé

acide aminé 102

Asn

Tyr

codons ARNm

AAU/C

UAU/C

                 brin transcrit
triplet ADN
                 brin non transcrit

TTA/G

AAT/C

ATA/G

TAT/C

 

Origine du polymorphisme du nombre de copies

La présence de plusieurs copies de même gènes dans le génome est due à des événements de duplication de gènes, qui peuvent affecter un gène, quelques gènes, ou l'intégralité du génome. La variabilité du nombre de copies d'un gène au sein d'une même espèce est en général due à des évènements de duplication (regroupement dans une même génération chromosomique de gènes dupliqués en tandem) et délétion locales (c'est-à-dire d'un ou de quelques gènes), souvent suite à un enjambement inégal.

 

Importance quantitative

Cette forme de polymorphisme, découverte récemment, constitue une part importance de la variabilité individuelle au sein des espèces. Ainsi, plus de 12% du génome humain serait concerné par le polymorphisme de nombre de copies géniques1. Le polymorphisme du nombre de copies semblerait aussi important que le polymorphisme nucléotidique.

 

Variabilité du nombre de copies et évolution

Le nombre de copies d'un gène peut être soumis à la sélection. En effet, le nombre de copies modifie la quantité de protéines produites dans une cellule. L'augmentation ou la diminution du nombre de copie peut donc être sélectionnée au sein d'une espèce ou d'une population en fonction des contraintes environnementales. Ainsi, on observe une augmentation du nombre moyen de copies de Amy1 (gène codant la protéine AMY1, une enzyme salivaire responsable de la dégradation de l'amidon) dans les populations humaines ayant un régime plus riche en amidon. Il semblerait que cette augmentation ait été le fruit de la sélection2.

Vous avez vu en biochimie que l'ADN se réplique de façon semiconservative : une molécule double brin en donne deux identiques par le jeu de la complémentarité des bases. Cette réplication est assurée par un système enzymatique hautement fiable puisque l'ADN polymérase possède une activité de relecture due à son action 3'-5' nucléasique

pic001.jpg 

Propriétés de l'ADN polymérase I de Escherichia coli.

Chez les mammifères, l'ADN polymérase peut avoir une fréquence d'erreurs qui tombe jusqu'à 10

pic002.gif 

 Activité de relecture de l'ADN polymérase.

Si des individus d'une population présentent des différences ce peut être pour deux raisons.

  • Ils sont dans des milieux un peu différents qui ont interagi différemment avec les différentes sous populations. Cette hypothèse ne rend pas compte des différences observées entre membres d'une même sous population qui ont le même mode de vie et le même habitat.
  • Dans ce cas on doit faire l'hypothèse que les différences observées sont dues à des différences dans le génome.

Une population s'est développée à partir d'un nombre modeste d'individus. Il a fallu de très nombreux cycles de réplication d'ADN pour augmenter le nombre d'individus de génération en génération. Même si la fréquence des erreurs de l'ADN polymérase est infime à l'échelle d'une cellule, sur une population d'êtres multicellulaires et sur de nombreuses générations, l'accumulation de ces erreurs devient notable.

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 21:43



Depuis les années 1960, diverses tentatives ont été effectuées pour organiser les pays de l’Afrique de l’Ouest après l’éclatement de I’AOF en 1959. La 1ère réalisation a été la CEAO (Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest) qui regroupait 7 pays Francophones.

En avril 1972, les chefs d’état du Togo (Yassimgbé EYADEMA) Nigeria (Yakubu GOWON) décidaient d’élaborer une procédure permettant d’organiser la coopération économique de toute l’Afrique de l’ouest. Le 28 mai 1975 à Lagos, 15 Etats francophones, anglophones et lusophones signaient le traité de la mise en place de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’ouest CEDEAO. Mais c’est en novembre 1976 que la CEDEAO entre dans sa phase opérationnelle à LOME.

Ainsi, en décidant de se débarrasser des barrières douanières économiques et linguistiques, l’Afrique de l’ouest lance un véritable défit au monde extérieur: Celui d’une intégration régionale de grande envergure.

La CEDEAO comprend 16 pays membres qui sont: La Côte d’Ivoire, le Bénin (Porto-Novo), la Gambie, Le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Libéria, le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie (Nouakchott), le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Togo, la Sierra-Léone (Freetown), et le Cap-Vert.

 

 LES OBJECTIFS, LES INSTITUTIONS ET LEURS FONCTIONNEMENTS

 Les objectifs de la CEDEAO

La CEDEAO a pour objectif de :

  •  Créer un cadre nouveau de coopération économique pouvant aider au progrès et au développement de l’Afrique de l’ouest tout en privilégiant les intérêts des populations.
  •   Harmoniser les politiques agricoles, industrielles, énergétique et éliminer les barrières commerciales.
  •  Lutter contre la domination économique extérieure et aussi contre la pauvreté.
  •  Supprimer les barrières douanières pour favoriser la libre circulation des biens et des personnes.

 

  •  Développer la coopération intercommunautaire.

     

Les institutions et leurs fonctionnements


-          La conférence des chefs d’états et de gouvernement

C’est l’organe suprême. Elle se réunit chaque année pour donner les orientations nécessaires et les impulsions nouvelles à la communauté.

Elle est présidée à tour de rôle par chacun des chefs d’états membres.

-          Le conseil des ministres

Il est l’organe de décision et de contrôle.

Il se réunit 2 fois par an et veille au bon fonctionnement et au développement de l’organisation

-          Le secrétariat exécutif

Son siège se trouve à Lagos. Il assure l’administration courante de la CEDEAO.

Nommé par la conférence des chefs d’Etat, le secrétaire exécutif à 1 mandat de 4 ans renouvelable une fois. En revanche, les 2 adjoints sont nommés par le conseil des ministres.

Le secrétariat exécutif compte aussi le contrôleur financier. L’actuel secrétaire exécutif est le guinéen EDWARD Benjamin.

-          Le Tribunal de la communauté

Il est chargé de faire respecter les clauses des traités et de régler les différents conflits entre pays membres.

-          Les commissions techniques

Elles  sont au nombre de 4:

1.      La commission de commerce, des douanes, de l’immigration, des questions          monétaires et des payements.

2.      Commission de l’agriculture, de I ‘industrie et des ressources naturelles.

3.       Commission des transports, des télécommunications et de l’énergie.

4.      Commission des affaires culturelles et sociales.

Ces commissions font des propositions et recommandations au conseil des ministres pour décision. Ces commissions suivent les dossiers de la CEDEAO.

-          Le fonds de coopération, de compensation et de développement.

Il a son siège à LOME. Il finance des projets dans les Etats membres.


    L’INTEGRATION ECONOMIQUE

Elle concerne :

-          La liberté de mouvement et de résidence.

-          Le développement et l’harmonisation industrielle.

-          La coopération dans les domaines agricoles et les ressources naturelles.

-          La coopération en matière financière et monétaire.

-          Le développement des infrastructures de transport et de communication.

-          Des fonds de coopération, de compensation et de développement alimentés par des contributions des états membres ont pour objet de financer les projets communautaires de développement.

-          La garantie des investissements étrangers et l’aide aux pays les moins développés de la communauté.

La CEDEAO dispose d’un budget qui est issu des contributions annuelles des Etats membres, Cette intégration économique évolue progressivement. Ainsi, en juin 1992 à la conférence de DAKAR la charte de l’organisation a été révisée pour être adapté aux réalités actuelles. Deux nouveaux organes ont été crées: Le parlement de la communauté et le conseil économique et social.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Mais Ces deux institutions ne commenceront à fonctionner qu’après ratification du traité par au moins 9 pays membres.

Enfin la mise en marche du processus de création d’une monnaie unique avec L’U.E.M.O.A. (Cette évolution permettra une intégration économique plus rapide et plus facile avec le développement des échanges).

La CÉDEAO est la plus vaste organisation économique de l’Afrique.

 

      LES RESSOURCES DE LA CEDEAO

Le Nigeria par sa population, ses ressources agricoles, un potentiel industriel, ses richesses pétrolières et minérales tient une place prépondérante au sein de la CEDEAO.

Il est le véritable “géant”, l’élément moteur et dynamique la ŒDEAO. 

    L’agriculture de la CEDEAO

L’Agriculture tient place primordiale dans le fonctionnement de l‘économie de la CEDEAO. Plus de 75% de la population rurale. Et la part de l’agriculture dans le PIB se situe entre 25 et 50%. Le Nigeria dans la production totale de la communauté participe à 50% des céréales. 72% du manioc. 44% de la banane Plantin et 20% du riz. En plus, le Nigeria a 29% des arachides, 25% du coton, 60% des palmistes, 22% du cacao, 3% de la carne à sucre, 32% du tabac et 1% du café.

 L’industrie de la CEDEAO

Le secteur industriel demeure dans la majorité des pays dans des proportions très modestes et représente un très faible pourcentage dans le P.I.B. Et pourtant, on y consacre de nombreux investissements. Les principales ressources minières et énergétiques sont:

-          Le Fer (LIBERIA, CI, MAURITANIE, SIERRA LEONE)

-          Le Manganèse (Ghana, Burkina Faso)

-          Le Bauxite (Ghana, Guinée, Sierra -Léone)

-          L’Etain (Nigeria)

-          Le Phosphate (Sénégal, Togo) Le Diamant CI)

-             l‘Or (Ghana, CI)                               

-          Le pétrole (Nigeria, CI)

-          Le Gaz naturel (Nigeria, Ghana, C.I)

L’ensemble de ces pays s’est dotés le plus souvent d’industries de substitution liées aux produits locaux : brasseries, huileries, sucreries, savonneries, textile. Les industries sont à l’état embryonnaire dans certains états (Gambie) alors qu’elles sont très avancées au Nigeria et en Côte d'Ivoire.

Les échanges de la CEDEAO

La structure des exportations est similaire dans presque tous les pays de la CEDEAO En effet, 8O% des exportations concernent les producteurs agricoles, viennent ensuite les minerais

Les produits manufacturés sont très faibles. Les importations sont dominées par les biens d’équipement et les produits alimentaires.

Le Nigeria est le 1er importateurs et exportateur de la communauté. Il occupe la 1ère place dans les échanges internationaux, vient ensuite la Ci. Le commerce régional ainsi que le commerce interafricain reste faible. La majorité des échanges interafricains se fait de manière isolée, excepté le Burkina, le Mali, le Bénin et Sénégal qui font de la vraie intégration. Quant aux autre pays, le commerce à l’extérieur reste privilégié.

 

 SUCCES ET LIMITES DE LA CEDEAO

Depuis sa création, la CEDEAO a connu quelques succès mais reste confronté à de multiples problèmes.

      Les succès

Au niveau du développement industriel et rural

la CEDEAO finance des projets de développement industriels et ruraux. Au Sahel, pour lutter contre la désertification la CEDEAO participe à des projets de plantation d’arbres.

Au Togo, une importante cimenterie a été créée grâce à la CEDEAO pour fournir la région en ciment. Elle est contrôlée par trois pays la Côte d'Ivoire, le Togo et le Ghana.

 

 Sur le plan politique et militaire

En 1978 les Etats membres ont signé un pacte de non-agression et d’assistance.

Ils s’engagent à ne pas se faire la guerre entre eux et s’aider mutuellement en cas de nécessité.

Pour maintenir ou rétablir la paix la CEDEAO peut intervenir dans les Etats membres.

Ex : la création de I’ECOMOG le 31 oct. 1992 a Yakro pour intervenir au Libéria.

 

  Les limites de la CEDEAO

Malgré ses succès, la CEDEAO connaît de nombreuses difficultés:

Il est difficile de faire travailler ensemble les pays dont les degrés de développement sont aussi différents.

Ø  Des conflits apparaissent souvent entre 2 Etats, ce qui provoque une

Ø  fermeture des frontières et empêche le commerce. Ex: conflit entre le Mali et le BF en 1980.

Ø  La coexistence de différentes zones monétaires constitue un frein aux échanges Inter -communautaire.

De ce fait, si dans les pays de la zone franc, la monnaie est garantie par le franc français et les transferts de capitaux Mies à l’intérieur de la zone franc, dans les autres pays par contre les monnaies restent non convertibles.

Ø    L’insuffisance des infrastructures. L’ensemble des infrastructures des différents pays est encore marqué par l’époque coloniale.

Le réseau routier est insuffisant, les centres des régions entières impraticables.

Les liaisons maritimes et aériennes sont encore peu développées.

Ø     Les systèmes douaniers et administratifs varient considérablement d’un pays à un autre.

En effets, les Etats dans leur souci de construire une économie moderne et solide, se sont entourés de diverses barrières qui limitent et rendent difficile les relations inter-états.

Ø  La difficile entrée des contributions financières des membres.

Ø  La non existence d’un courant commercial intense entre les pays membres. La plus part des exportations se fait avec l’extérieur.

 

La CEDEAO est une institution sous-régionale  porteuse d’espoir mais l’insuffisance des moyens dont elle dispose l’empêche d’être un véritable marché commun de l’Afrique de l’ouest.

Elle est avant tout un instrument de rapprochement, de solidarité, d’unité et de et de paix entre les peuples soucieux du développement harmonieux du continent.                                                                                                    

         La volonté des 16 pays d’œuvrer de concert pour parvenir  à un marché commun est réelle pour un avenir lointain dans la mesure où, malgré toute leur foi à la communauté, certains membres du fait des difficultés économiques, sont tenus d’opérer des choix et des priorités dans leurs programmes.

Aussi, les moins nantis ne parviennent pas à payer toutes leurs contributions. Et les sanctions évoquées ne donnent pas de résultats, fautes de moyens pour y faire face.  

 

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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 20:22

Introduction

Depuis l’apparition des blancs sur les côtes africaines, ceux-ci se faisant passer pour les maîtres des lieux, ont privé les Noirs de toutes sortes de liberté. C’est de là que naquit la colonisation, synonyme d’oppression des peuples victimes. Face à ce manque d’épanouissement, les Noirs se soulevèrent. Certains utilisèrent la violence physique et d’autres se servirent de leurs encres pour dénoncer de façon virulente ces abus de la colonisation. C’est dans cette deuxième perspective que s’inscrit la négritude.

Cependant, dans les années 80, une tendance naquit dans l’intension de valoriser la culture occidentale : la mondialisation

 

I.                   La négritude

 

1.     Définition de la négritude

La négritude est un courant littéraire et politique créée après la seconde guerre mondiale, rassemblant des écrivains Noirs francophones dont Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Léon Gontran Damas, Gui Tinolien, Birago Diop et René Depestre.

Notamment lié à l’anticolonialisme, le mouvement influence par la suite le nombre de personnes proche du black nationalisme s’étendant bien au-delà de l’espace francophone.

 

2.     L’origine de la négritude

Le terme est forgé en 1935 par Aimé Césaire dans le numéro 3 de la revue des étudiants Martiniquais l’étudiant Noir. Il revendique l’identité noire et sa culture d’abord face à une francité perçue comme oppressante et instrument de l’administration coloniale française (Discours sur le colonialisme ; cahier d’un retour au pays natal). Césaire l’emploiera de nouveau en 1939 lors de la première publication du cahier d’un retour au pays natal. De ces concepts est ensuite repris par Léopold Sédar Senghor qui l’approfondit, l’opposant « La raison hellène »à l’ « émotion noire » : « nuit qui me délivre des raisons des salons des sophismes calculées des carnages humanisés. Nuit qui fond toutes mes contradictions dans l’unité première de ta négritude »

 

3.     La négritude selon le point de vue de certains écrivains

Dans cette atmosphère de définition, nous rencontrons Senghor pour qui « la négritude est un fait une culture. C’est l’ensemble des valeurs économiques politiques intellectuelles, morales, artistiques et sociales des peuples d’Afrique et des minorités noires d’Amérique, d’Asie et d’Océanie ». Aussi, faut-il ajouter la conception de Césaire selon laquelle « ce mot désigne en premier lieu le rejet. Le rejet de l’assimilation culturelle ; le rejet d’une certaine image du noir paisible, incapable de construire ne civilisation. Le culturel prime sur le politique ». Et pour Damas, c’est le fait de fendre la qualité nègre de sa patrie.

 

II.                La mondialisation

1.     Définition

La mondialisation désigne l’expansion et l’harmonisation des liens d’interdépendance entre les nations, les activités humaines et les systèmes politiques à l’échelle du monde. Ce phénomène touche les personnes dans la plupart des domaines avec des effets et une temporalité propre à chacun. Il évoque aussi les transferts et les échanges internationaux de bien, de main d’œuvre et  de connaissance.

2.     Origine de l’évolution

La distinction entre ces deux termes est propre à la langue française. Le mot anglais (US) origine est globalisation, repris par la plupart des autres langues. En anglais, les différentes approches globalisation / mondialisation sont explorées par différents courant de pensées de terme anglophone globalisation couvre largement le même débat que la différente sémantique francophone. Comme dans le monde francophone, différentes personnes donneront différents sens aux termes mettant l’accent sur la dimension économique, culturelle ou politique, en fonction de leur apparence consciente ou non, à tel ou tel courant de pensée.

 

III.             L’impact de la mondialisation sur la négritude

Aujourd’hui, c'est même très perceptible, la mondialisation rime avec occidentalisation. Les pays nègres ne subissent pas la mondialisation, mais ils peinent à s'imposer, à imprimer leurs propres identités. La mondialisation peut supposer une universalisation culturelle qui conserve des spécificités. L'internet, les systèmes économiques, les organisations politiques font désormais partie de cette culture universelle.

1.     Au plan économique et financier

Au plan économique et financier, l'importance de la mondialisation est celle que les pays nègres ont également ressenti, peut être dans une infime proportion la ressente crise économique mondiale venue de l'occident et dont les solutions viennent des pays émergents d'Asie. La mondialisation des échanges même économiques doit conserver des spécificités. La spécificité financière pour les pays nègres  serait de renforcer et rendre concurrentiel leur zone économique et financière. Toutefois, il est positif de constater que la mondialisation crée une certaine prise de conscience. Ce n'est pas les puissances occidentales qui ont le privilège des échanges économiques dans les pays nègres. Aujourd'hui plus que jamais, ils sont ouverts au monde entier et les échanges inter-Etats sont de plus en plus perceptibles.

2.     Au niveau politique

Les pays nègres sont marginalisés dans la gouvernance mondiale. A l'ONU, ils ne sont pas largement représentés comme dans de nombreuses organisations mondiales. La raison est peut être propre à eux, mais il faut que les Dirigeants occidentaux considèrent leurs homologues nègres non pas comme des "Préfets" mais beaucoup plus comme des collaborateurs.
Pour le citoyen nègre, il faudra élire des leaders dont les programmes ne sont pas strictement nationaux mais des programmes qui prennent en compte des défis de la mondialisation. Justement à ce point, la plupart des programmes de gouvernements ne s'inscrivent pas immédiatement dans une visée de globalisation. Ainsi, pendant son mandat, le président nègre se trouve confronter à des problèmes internationaux auxquels il n'avait pas pensé. C'est le cas du changement climatique, les crises économiques, le problème de l'immigration etc...

 

3.     Au plan social

      Au niveau social, l'impact de la mondialisation est très perceptible dans l'acculturation massive des populations nègres. La grande majorité de nos femmes ont perdues leur teint d'ébène. Elles se sont métamorphosées en blanches et il est difficile de leur trouver un seul élément naturel. Les hommes, c'est pareil.
La justice s'est relativement mondialisée avec la CPI même s'il reste encore des efforts à faire pour condamner tous les dictateurs des pays nègres, les USA en passant par l'ASIE.

Conclusion

       En définitive, les pays nègres n’ont pas encore suffisamment tiré profit de la mondialisation. C'est peut être parce qu'ils sont ceux qui procurent au reste du monde tous les éléments qui constituent le ciment de la mondialisation (main d'œuvre, ressources naturelles et énergétiques, les pandémies, les guerres etc. ...).
Les avantages sont nombreux pour les pays nègres, mais en dénonçant les inconvénients on espère accroitre ses avantages.

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 20:46

 

     

 


En 1991, l’URSS et son système communiste chutent donnant lieu à un monde unipolaire dominé par la puissante Amérique capitaliste. Dès lors la volonté des Etats-Unis pousse les pays vers l’information des systèmes de production basés sur le capitalisme industriel et la recherche de larges profits commerciaux transcendant les frontières.

Ce vaste processus rapproche et rassemble tous les pays en un marché planétaire ou <<village inter-planétaire>>.Ce  qui donna naissance à un nouveau concept de la mondialisation, c'est-à-dire l’intégration et l’interdépendance accrue des économies des pays du monde. Il ‘agit d’établir le libre échange total et la régulation de l’économie.  Quelles sont les réalités induites par la mondialisation ?

Pour mieux comprendre ces réalités, nous analyserons d’abord les causes de la mondialisation, ensuite les  caractères et les manifestations de cette mondialisation, ses conséquences et enfin le rôle qu’occupent les pays en voie de développement dans cette nouvelle économie.  

 

 I - LES CAUSES DE LA MONDIALISATION 

La mondialisation est l’élargissement du champ d’activité d’une économie au –delà du territoire national. Une économie s’internationalise lorsqu’elle s’ouvre à l’étranger tant pour les opérations commerciales que financières. La mondialisation de l’économie revient à analyser l’économie mondiale comme un système des relations entre les différentes branches de l’économie.

 

1.     La nécessité des échanges

Le développement des économies nationales a entrainé des besoins importants au niveau du commerce extérieur ; besoins qui poussent les Etats à sortir de plus en plus de leurs frontières. Les échanges s’avèrent vitaux pour la survie des économies nationales. D’où les Etats riches cherchent des moyens pour développer ces échanges avec les autres nations poussés nourris par la recherche de matières premières (pétrole, minerais ferreux, produits agricoles…) la conquête de marchés. Le décloisonnement des marchés est ici recherché.

     

2.     Le libéralisme d’échange

Le libéralisme d’échange passe par la réduction des barrières douanières et est favorisé aussi par certains organismes du commerce international. Ainsi, une libéralisation à outrance des économies est favorisée par certains instruments :

*Le GATT (General Agreement on Tariffs and Trade remplacé par l’OMC

(Organisation Mondiale du Commerce) en 1995, ces accords constituent le cadre d’évolution d’un grande partie du commerce international et ses accords visent la réduction des tarifs douaniers. Ils prônent aussi l’ouverture des frontières nationales aux échanges internationaux.

             *Les rounds

Ce sont des rencontres où les USA ont demandé et obtenu la baisse progressive des droits de douanes. Ex : Kennedy round (1962 – 1967) ; le Tokyo round (1974 – 1978) prévoyait un nouvel abaissement des tarifs douaniers d’un tiers reparti sur huit ans à partir de 1980.

              *Les organisations économiques régionales

La suppression des barrières douanières intérieures aux organisations comme l’UE, le MERCOSUR, la CEDEAO entraine à terme la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux. Les organisations économiques régionales contribuent donc à la libération des échanges internationaux qui dès lors s’intensifient.

              *La CNUCED

C’est la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement. C’est l’organisme international de négociation commerciale. Il a été crée à la demande des pays du tiers monde insatisfaits des accords du GATT et ses pays ont obtenu qu’une commission soit mise en place pour la circulation de leurs produits.

3.     Les progrès technologiques, les NTIC et les bourses

L’amélioration des outils de production à travers l’informatisation des différents secteurs d’activité, la spécialisation du personnel, la robotisation industrielle a pour résultat une production rapide, massive et de qualité, parfois de faible coût, ce qui entraine l’augmentation des échanges internationaux. Le développement de l’internet et des satellites permet d’interconnecter les marchés et les peuple de la planète. Les grandes places boursières (New York, Tokyo, Londres, Paris …) sont accessibles via le net et permettent le développement des activités en lignes.

4.     La révolution des transports

Les modes de transports se diversifient et gagnent en efficacité avec les TGV (Train à Grande Vitesse), l’automobile, l’avion (les gros porteurs). Les navires sont les moyens les plus utilisés dans les échanges internationaux avec une capacité plus importante. Ainsi la révolution des transports et les moyens de communication accélèrent la circulation des marchandises, des capitaux, des informations, des technologies et les échanges culturels.

 

 II – LES CARACTERES ET LES MANIFESTATIONS DE LA MONDIALISATION

1.     Les caractères

Les caractères essentiels de la mondialisation s’observent à travers plusieurs modalités :

-         L’internationalisation liée au développement des flux d’exportation

-         La transnationnalité : elle est rapport avec les firmes multinationales qui cherchent à optimiser leurs profits et délocalisent leurs entreprises.

-         La communication planétaire : mise en place de réseaux mondiaux d’information (internet, téléphonie mobile, TV…)

-         Le séparatisme des pays orientaux.

Mais il y a un fossé entre le nord et le sud

2.     Les manifestations

 

-         Au niveau économique

            Depuis 1995, l’OMC a remplacé le GATT suite aux accords de Marrakech. Depuis cette date, le commerce mondial connaît une progression significative tant du point de vue qualitatif. Cette évolution des échanges est due à la réglementation et à l’amoindrissement des barrières tarifaires.

-         Au niveau financier

La transnationnalité et la communication planétaire ont permis aux places financières (bourses, banques, assurances,...) de s’interconnecter afin de servir en temps réel les clients. Des firmes comme Coca Cola, Sony, Pirelli sont présentes dans tous les pays.

-         Au niveau des transports et télécommunication

La disparition de petites entités au profit des grands blocs (le système des alliances) va améliorer des modes de transports. Ex : Fusion BOEING et MC Donnell Douglass.

De plus les télécommunications permettent une circulation rapide et une universalisation des informations. Aucune partie du globe n’est apparemment isolée.

 

III -  LES CONSEQUENCES DE LA MONDIALISATION   

1.     Avantages

-         Au niveau politique

      La mondialisation implique l’idée de saines gestions des affaires de l’Etat. Dans le cas des pays sous-développés, le groupe de la banque a initié le droit d’ingérence pour assurer la bonne gouvernance. La mondialisation visant l’anti-étatisme conduit à la perte de la souveraineté des Etats (Ex : La CI assistée par des bailleurs de fonds multilatéraux).  Avec la mondialisation, on assiste d’avantage à une libéralisation totale de la société ce qui favorise les courants migratoires.

-         Au niveau économique et social

. Globalement, la mondialisation profite aux pays grâce à leur haut niveau technologique et de la puissance de leurs firmes transnationales.

      . Explosion des échanges et prospérité des entreprises compétitives.

      .  La mondialisation favorise l’abaissement des droits de douanes et des                                                                                                                            quotas (barrières non tarifaires) facilitant ainsi l’accès des produits aux différents marchés.

     

-         Au niveau culturel

     Ce concept de mondialisation fait désirer les cultures occidentales. Les pays subsahariens ont tendance maintenant à copier tout ce qui vient de l’Europe, d’Amérique au grand abandon de leurs us et coutumes.

2.     Inconvénients

-La mondialisation entraine une hausse de prix alimentaire, ce qui entraine des sorties de devises pour les pays importateurs de vivres.

-Les pays en voie de développement sont défavorisés et s’enfoncent dans les dettes, la paupérisation et la dépendance.

-Au niveau socio culturel, l’inconvénient majeur est que la mondialisation accentue le chômage (disparition de petites entreprises à haute intensité de main-d’œuvre ou peu compétitive + délocalisation).

-La mondialisation pose la question de la citoyenneté et de l’identité culturelle (perte de l’appartenance étatique au profit de l’identité nationale). Le domaine artistique où certaines productions nationales (films) sont éclipsées par les offres internationales. Il ya un nivellement culturel

-La domination et le cynisme des firmes pharmaceutiques multinationales au détriment du social.

 

3.     Le commerce équitable

La liberté d’échange est restée un problème qui a été soulevé par beaucoup de pays, et des mouvements révolutionnaires au nombre desquels les anti-mondialistes ou alter mondialistes. Ce sont des mouvements qui s’insurgent contre la toute puissance des pays riches par l’organisation de contre sommets face au G7 et des protestations contre la globalisation et l’uniformisation…

Ils proposent le commerce équitable en tenant compte de l’effort des producteurs pauvres et non des lois brutes du marché capitaliste.

En en pour eux, on ne peut parler de commerce équitable lorsque les échanges permettent d’assurer une juste rémunération des producteurs et travailleurs marginalisés des pays du Sud en offrant de meilleures conditions commerciales afin de contribuer au développement durable. En outre, le commerce équitable permet : un développement économique et social, la protection de l’environnement, le respect des droits sociaux fondamentaux, d’assurer une juste rémunération des producteurs des pays du Sud, d’instaurer des relations durables entre partenaires économiques, de proposer aux consommateurs des produits de qualité.

 

IV- LA PLACE DES PAYS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT DANS LA  MONDIALISATION : cas des pays Africains

       Les pays Africains doivent favoriser le développement interrégional et de déterminer quel bien leur permettrait de participer avec succès au commerce mondial. La bonne allocation des ressources et en particulier les ressources humaines est primordial dans la compétitivité.

Le défis est d’utiliser leur capital pour développer les nouveaux produits exportables et de nouvelles stratégies afin d’exporter des biens et des services de meilleures qualités et à haute valeur ajoutée.

Ces pays doivent mettre sur pieds des mesures visant à redonner confiance aux investisseurs étrangers, entre autres la bonne gouvernance.

Une bonne orientation et la stabilité politique sont toutes deux indispensables, si l’Afrique veut investir dans des activités de manière à diversifier la production et l’exportation des produits de base traditionnelle. Enfin une prise conscience intellectuelle et un environnement propice à l’entrepreneuriat.

 


 Au terme de notre étude, nous pouvons retenir que le commerce international connaît depuis le 20e siècle un développement prodigieux grâce à la mondialisation. En effet de nouvelles relations entre les  Etats voient le jour par la signature de plusieurs accords. C’est dans cette veine que depuis les accords de l’URUGUAY ROUND, l’économie tend de plus en plus vers sa libération etsa globalisation. Cependant, elle profit plus aux pays développés. Les économies en développement ne doivent rester à la traîne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 21:35

 

Remarques

Les en-têtes et pied de page ne sont pas pris en charge sur les pages de garde vierges. Si, par exemple, un en-tête et pied de page contiennent un texte ou des logos sur une page de garde, alors que le corps de document est vierge, ce texte ou ces logos n’apparaitront ni sur votre message électronique ni sur votre télécopie.

Si vous ne souhaitez pas faire appel  aux services de télécopie, vous pouvez envoyer une télécopie à l’aide d’un modem télécopieur.

 

 

B. Fonctionnement du télécopieur

Il est possible de transmettre tout document noir et blanc ou couleur. Le document doit être rédigé en noir, suffisamment lisible (l’encre doit être pure) et contrasté pour permettre une bonne copie et respecter les dimensions minimales (140 x 190 mm) et maximales (210 x 297 mm, format A4) sinon la lecture est difficile pour le destinataire, la reproduction se fait en noir et blanc.

 

1.       Procédure d ‘émission

 

·         Pour envoyer un document, il faut:

- introduire le document à transmettre dans le chargeur du télécopieur, le texte contre le téléfax

- soulever le combiné téléphonique et composer le numéro de téléphone (numéro de téléphone habituel ou celui réservé à la télécopie selon la destination du document);

- attendre la sonnerie, l’appareil décroche à destination et envoie un petit bruit;

- appuyer sur la touche envoi (start ou émission);

- la machine inscrit automatiquement le numéro du correspondant, l’heure d’émission du message.

·         Pour recevoir un message

 Il y a deux types de réception :

-          Automatique: le document est transmis sans que la présence du correspondant soit nécessaire à la réception

o   Après composition du numéro de téléphone du destinataire, l’émetteur appuie la touche « émission ». Dès réception d’un signal caractéristique très aigu émis par le télécopieur du destinataire, la transmission s’effectue automatiquement.

-           Manuelle: il est nécessaire de contrôler la présence en ligne du correspondant avant d’appuyer sur la touche  « émission manuelle». Pour que la transmission se fasse :

o   L’émetteur décroche son combiné et appelle le destinataire du document pour lui dire qu’il a un fax à lui transmettre. Le réceptionnaire appuie sur touche réception.

o   A chaque opération, le télécopieur fait figurer l’identification des terminaux garantissant ainsi la bonne destination du message.

 

2.      Les autres fonctions 

Il existe actuellement :

     -     des télécopieurs multifonctions sur le marché

     -     Certains appareils de télécopie sont couplés d’un répondeur simple, ou répondeur           .          enregistreur

-     D’autres  par contre sont plus performants. C’est le cas du télécopieur SHARP

 F. 3 600M  qui intègre dans un espace minimum fax, imprimante, scanner, PC-fax et          copieur, tous les outils nécessaires à la communication.

 

VI.       AVANTAGES ET INCONVENIENTS

1.  AVANTAGES

-   Gain de temps,

-   Simplieit4 d’utilisation,

-   Possibilité d’utiliser le télécopieur en photocopieur en utilisation locale,

-   Installation simple (prise téléphonique),

-   Copie conforme à l’original,

-   Transmission de document 24h124h en l’absence ou en présence du correspondant,

-   Rapport de transmission à la fin du processus d’émission,

-   Possibilité de transmettre tout document imprimé ou non (textes, images, dessins,  . .  graphiques...),

-   Détection de l’identité du poste émetteur

-   Coût réduit équivalent â celui d’une communication téléphonique,

-   Fiabilité et universalité grâce au réseau téléphonique.

 

2.  INCONVENIENTS

-   Pas de secret,

-   Pas de valeur juridique,

-   Coût élevé de la facture de courant

-   Coût important des feuilles Format A4 rigoureusement

 

 

CONCLUSION

 

 

Grands consommateurs de papier et d’encre en poudre, les télécopieurs physiques sont de plus en plus remplacés par des solutions de fax par Internet dites « messagerie télécopieur », qui envoient et reçoivent les télécopies sous forme de courriel avec une pièce jointe. Une autre solution utilisée en entreprise est de brancher la ligne du télécopieur sur un ordinateur via un modem. Cette installation permet de dématérialiser complètement le papier tout en permettant en parallèle un usage normal de l’ordinateur. Lorsqu’une télécopie est expédiée sous forme de message électronique, sa confidentialité n’est pas garantie. On compare souvent le degré de confidentialité d’un courrier électronique à celui d’une carte postale.

           

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 21:05

 


L’ail ou allium sativum est une plante appartenant à la famille des alliacées. Originaire du continent asiatique, cette plante qui produit  un précieux bulbe est entrée dans la consommation depuis des millénaires du fait de  ses valeurs nutritives, sanitaires, phytosataires et même spirituelles. Il est cultivable en côte d’ivoire, et en générale se développe plus aisément dans la région des savanes. Voici ici son itinéraire

   

   Les différentes variétés de l’ail

En Afrique subsaharienne, il est recommandé de prendre les variétés « Egypte 5 » ou encire le type « Jamaïque ». L’idéal c’est d’avoir des bulbes de calibres supérieurs à 45mm et des poids moyens de caïeux ou gousses à planter supérieurs à 4 grammes.

L’égoussage se fait manuellement juste devant la plantation. Choisir les gousses saines et bien formées et éliminer systématiquement ceux qui sont blessés ou plus petits.

 


    Besoin en lumière

L’ail est une plante héliophile, il a besoin d’une température élevée. Il aime beaucoup le soleil. (Température 25 à 30°).

   Besoin en eau

La culture de l’ail ne nécessite pas une grande pluviométrie. Elle a besoin d’une pluviométrie autour de  600mm d’eau.

   Facteur édaphique

Le sol devant accueillir la culture de l’ail doit être léger, bien drainé, riche en matière organique et posséder une bonne capacité à retenir les éléments nutritifs ainsi que l’humidité. Les sols lourds ne sont pas recommandés puisqu’elles on tendance à durcir lors des périodes sèches et à limiter l’expansion des bulbes qui prennent une forme irrégulière.

 

  Les différentes étapes pour la culture de l’ail 

     Préparation du terrain

  Préparation du sol

-         Défrichement manuel : il consiste à mettre le terrain à nu avec la machette, la daba, la houe…

-         Défrichement mécanisé : consiste à mettre le terrain à nu avec des machines.

 

Labour

La culture de l’ai nécessite un labour léger qui consiste à faire retourner la terre et la morceler pour favoriser la pénétration des racines.son objectif est d’améliorer la surface culturale.

 Pulvérisation

Il consiste à émietter le sol.

 le semis

Ils sont manipulés et peuvent et peuvent être plantés dans le sol directement. Il suffit d’égousser les bulbes délicatement et de sélectionner les gousses de bonnes tailles, dures, pas desséchées, sans trace de coups, de nuldiou ou de décoloration. Il est important de séparer les gousses justes avant car elles se conservent moins bien une fois détachées.

         Entretien

Pour prévenir les mauvaises herbes et limiter l’évaporation, veillez à ce que les plans d’ail reçoivent de l’eau régulièrement et en petite quantité. Une irrigation régulière est importante to au long de la saison de végétation car l’ai est sensible au manque d’eau surtout au moment de la formation du bulbe. Procéder de préférence le matin afin de laisser le temps aux feuillages de sécher avant la tombée de la nuit.

Les irrigations doivent cesser à l’approche de la récolte afin de réduire le risque de détérioration des bulbes et d’apparition de taches sur les feuilles extérieures formant la graine du bulbe. En cas de menace sur la culture, utiliser des insecticides et des  frigicides à base de cuivre. L’un des problèmes de l’ail c’est qu’il résiste mal à la concurrence de mauvaises herbes. Il est donc impératif de désherber. Pour cela, il faut biner régulièrement tout en faisant attention à la base racinaire qui est très fragile car superficielle. Le mieux, c’est de faire un paillage (recouvrir le sol de paille pour éviter de faire pousser les mauvaises herbes) en lieu et place du binage.

 Fertilisation

L’ail a besoin d’azote, de potassium et de phosphore. Faire donc un apport d’engrais NPK plusieurs fois pendant la croissance. Mais, on peut utiliser de l’engrais biologique qui est plus approprié par un production optimale.

Fertiliser avec un engrais bio riche en azote une première fois au mois de mars puis une deuxième fois dans le mois de mai

      Maladies et ravageurs de l’ail

3.1- La teigne

Papillon dont la larve attaque le bulbe qui finit par pourrir. Effectuer une récolte précoce et rotation longue si vous avez eu un précédent. Vous pouvez mettre en place des pièges à phénomènes, mais ca peut etre à double tranchant car cela attirera des teignes vers votre jardin et les autres cultures dont il est friand.

 La rouille

Les feuilles sont piquetées de taches orangées. Eliminez les pieds malades et cultivez une plante d’une autre famille sur l’emplacement.

3.3- Le mildiou

Apparition des taches noires a l’extrémité des feuilles et sur les tiges, de moisissure blanche sur la face inferieure des feuilles. Traitement préventif au purin d’ortie et arrachage systématique des plantes infectées.

 

Récolte et commercialisation

1-    Récolte

La récolte ne se fait qu’après le jaunissement des feuilles. Selon les variétés, la maturité est atteinte entre 18 semaines (4,5mois) et 27 semaines (5,5mois) après la plantation. Attention, la surmaturité provoque l’éclatement des têtes d’ail devenant alors non commercialisables. En condition biologique, le rendement de l’ail est de 5kg pour 10m² de terre cultivable soit 5 tonnes à l’hectare.  On peut également récolter de façon précoce l’ail vert au mois de mai, mais sans possibilité de longue conservation. Récolter trop tôt le bulbe sera petit, récolter trop tard, le bulbe aura commencé sa division, se conservera moins bien. Attention aux été pluvieux  car trop d’eau peut entrainer des maladies. Il peut alors être préférable de récolter avant la maturité totale. La récolte se fait à la main avec un outil à la main pour déterrer partiellement autour du plan. Faites attention de ne pas abîmer les bulbes qui ne pourront alors pas se conserver. On fait ensuite sécher à l’abri de la pluie les bulbes et  on les conserve dans un endroit sec à l’abri du froid.

 

 

  

Il est fort de constater que la culture de l’ail connait un engouement en côte d’ivoire et occupe une part importante dans le développement économique et agricole du pays. Aujourd’hui, la culture de l’ail s’étend dans le centre et même vers le nord du pays.

Cette culture est confrontée à de nombreux obstacles qui sont en outres :

-         La non maîtrise des itinéraires techniques.

-         La forte pression parasitaire

-         La mauvaise utilisation des pesticides dans la maraichère péri-urbaine avec des risques pour l’homme (rendu) et l’environnement (pollution)

-         Absence d’unité de transformation

-         Absence de projet de développement.

Face à ces obstacles, les nouvelles orientations proposées par le plan directeur horticole pour relever le secteur maraicher sont :

-         Réhabiliter les anciens périmètres de maraichère de l’ex-SODEFEL et les rétrocéder aux secteurs  privés.

-         Mettre en place les infrastructures de production (barrage, forage, baffons aménagés, système d’irrigation).

-         Créer des infrastructures de stockage, de conservation et de commercialisation.

-         Renforcer la capacité des producteurs en aidant à la mise en place et au financement de projets spécifiques.

-         Intégrer ou créer des coopératives.

-         Former les producteurs aux techniques de la culture maraichère et surtout à l’usage sécurisé des pesticides.

-         Améliorer la compétitivité et la qualité des produits.

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